Le 28 septembre est la journée mondiale du droit à l’avortement. Pour l’occasion, nous avons visité le centre d’orthogénie du Centre Hospitalier de Rochefort, ce jour. L’établissement est doté d’un service complet de prise en charge des femmes, tant médicale que psychologique. C’est le travail des sage-femmes rencontrées et des gynécologues, d’accompagner de manière la plus humaine possible ces femmes.
Environ 5% des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG) concernent des mineures et on peut s’en rassurer. 70% des actes sont faits par voies médicamenteuses, moins traumatisant que de manière chirurgicale.
L’IVG est un droit depuis la Loi Veil de 1975 mais pas un moyen de contraception. C’est un acte difficile.
Si d’un point de vue législatif, les dispositions semblent suffisantes, il est essentiel de continuer d’informer dès le collège, de communiquer sur la contraception mais aussi sur le rôle des sage-femmes dans l’accompagnement et le soin qu’elles peuvent apporter.
Merci à l’équipe de l’hôpital pour ces échanges qui nourriront le travail de la délégation aux droits des femmes de d’Assemblée nationale dont je fais partie.