Dans le cadre de la première partie du PLF 2023 (Projet de loi de finances), je donnais deux avis budgétaires ; le deuxième sur le tourisme.
Ma prise de parole en commission ce mercredi a porté sur :
– les difficultés de recrutement de saisonniers.
– les problématiques de logement liées au tourisme.
– la nécessité de mettre en place une offre durable et notamment en rétro-littoral.
– lLes Outre-Mer, les territoires insulaires comme l’île d’Aix avec des questions spécifiques liées à leur insularité.
J’ai exprimé une position assez tranchée, en voilà les raisons si vous souhaitez poursuivre la lecture…
Le tourisme est un domaine qui m’est cher. J’y nourris des rêves depuis très longtemps. J’ai eu la chance de beaucoup voyager. Certes, je prenais au départ un transport peu écologique mais sur place, je consommais le plus local possible, je vivais au plus proche des habitants, dans le respect de leurs coutumes et de leurs habitats. Le tourisme durable séduit de plus en plus : éco-tourisme, tourisme vert, retour aux sources, au calme, au respect du vivant.
Nous avons tous une forme de bilan carbone, de « quota » dont nous avons la responsabilité. A mon sens, pas de culpabilité à prendre 1 fois par an l‘avion si le reste de l’année par exemple, on prend le train ou encore on mange sans plastiques ou local/bio ou autres ; en clair, si notre consommation est éthique/raisonnée/réfléchie le reste du temps.
Ne stigmatisons pas, ne nous culpabilisons pas mais faisons notre part. Ne sombrons pas dans les excès du tourisme de masse all inclusive, mais ne nous interdisons pas de voyager, à 100km comme sur d’autres continents lorsque l’on en a la possibilité, car le voyage est aussi un formidable vecteur d’ouverture au Monde et aux autres.
Collectivités, entreprises, consommateurs, faisons chacun notre part à notre niveau, et mobilisons nous ensemble contre les excès d’un modèle de tourisme ultra-consumériste, pour participer à notre échelle à rendre le tourisme plus propre, plus juste, plus respectueux.
Depuis 3 mois, j’ai travaillé sur plusieurs textes/budgets/dossiers me conduisant à chaque fois à mettre en exergue la nécessité d’être plus sobre et à m’attaquer, moi aussi à mon niveau de législatrice, à tous les non-sens écologiques. 5 années ne seront pas suffisantes pour tout régler, mais je souhaite mobiliser toute mon énergie pour cela.
C’est la ligne verte de mon mandat, ce qui m’anime profondément quand le lundi je quitte ma fille pour plusieurs jours, lui laisser un monde dans lequel elle vivra épanouie…
On pourrait évoquer quelqu’autres sujets pour cet objectif mais une prochaine fois